Déraillement de Guernsey en 2020

Description

Vue aérienne du lieu de l’accident (source : CP)

 

2024-07-29

Depuis la création de la Caisse en 2016, nous suivons les accidents ferroviaires impliquant du pétrole brut. Nous suivons ainsi le déraillement de train survenu en 2020 près de Guernsey (Saskatchewan). Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a terminé une enquête le mois dernier, accessible ici :

Rapport du BST sur le déraillement

Le déraillement a vraisemblablement été occasionné par la défaillance d’un raccord de rail installé peu de temps avant. De multiples facteurs ont influé sur la gravité du déraillement, notamment :

  • la vitesse du train (44 mi/h);
  • la taille et la topographie de la zone de déraillement, et la température au moment du déraillement.

Effets de l’accident sur notre Caisse

Le coût des dommages causés par le déraillement est inférieur au montant de la limite de responsabilité que la compagnie de chemin de fer doit assumer. Par conséquent, notre Caisse ne sera pas activée.

Nous suivrons cet accident jusqu’en février 2026, date à laquelle le délai pour présenter des réclamations contre la compagnie de chemin de fer expirera.

Résumé de l’accident (d’après le rapport du BST)

Le 6 février 2020, un train de marchandises de la Compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique (CP)[1] transportant du pétrole brut circulait vers l’est à environ 44 milles à l’heure. Trente‑deux wagons ont ensuite déraillé près de Guernsey (Saskatchewan). Trente de ces wagons ont déversé environ 1,75 million de litres de pétrole brut. Le déraillement a provoqué :

  • un incendie majeur,
  • la destruction de 300 pieds de voie,
  • la fermeture d’une route importante dans la région,
  • l’évacuation d’environ 85 résidents.

Aucun blessé, ni mort n’a toutefois été signalé.

Depuis l’accident, Transports Canada a émis des avis de sécurité ferroviaire. Il a modifié la vitesse des trains et a amélioré l’infrastructure des voies et les normes de sécurité. Par exemple, les trains comptant au moins 20 wagons chargés de marchandises dangereuses doivent dorénavant circuler à une vitesse maximale de 25 milles à l’heure.

Autres références

[1] La société s’appelle désormais CPKC.